Time Break

Pour cette première chorégraphie la recherche est orientée vers la finalité du mouvement, la ludicité non narrative, le dialogue féminin-masculin et surtout vers un travail poussé sur le rythme et l’espace.
L’espace de danse est semblable à un atrium, cerné de chaises rouges, avec au centre une aire de jeu où les danseurs développent une énergie rapide, légère, souple et rebondie, toujours imprégnée des multiples cultures chorégraphiques qui ont cimenté  Grenade.

De longues improvisations ont servi de point de départ à une recherche rythmique jouant sur les lignes et les courbes sollicitées par l’arrondi des multiples chaises, des séquences d’aller-retours très vifs installent une dynamique de déplacements pressés.

Puis la rencontre : avec un ou plusieurs danseurs, échange de cultures, de façons d’être et de se mouvoir, avec le point central, donc le vide où ils devront alors “exister” sans recourir à la motricité, en faisant apprécier au spectateur ce que peut-être “une délicieuse vacuité”.

Les danseurs montrent ainsi ici deux aspects de leur personnalité : au-delà de la qualité dynamique et fluide du style Grenade , un arrêt sur eux-mêmes les oppose à des problématiques de présence et d’intériorité, libérés de toute entrave narrative”.